Romarin officinal

Description

Le romarin officinal, en latin Rosmarinus officinalis, est un arbuste des garrigues méditerranéennes que l’on ne présente plus. Célèbre pour son feuillage à l’arôme caractéristique, indispensable en cuisine, star de l’aromathérapie, il constitue aussi une excellente plante pour le jardin sec, planté en haie basse, en rocaille ou dans un petit massif arbustif. Avec son feuillage persistant et ses propriétés allopathiques, il inhibe la germination des mauvaises herbes. Le printemps le couvre de petites fleurs d’un doux bleu lavande où se pressent les insectes butineurs, une abondante floraison qui remonte souvent en fin d’été et en automne en climat doux et sec. De ses origines, il a gardé un goût certain pour le soleil, la chaleur, la sécheresse estivale et les hivers relativement doux. Offrez-lui un talus aride ou la pierraille d’un causse, il y exprimera toute sa générosité !

Le Romarin officinal est un petit arbuste originaire du bassin méditerranéen. Il appartient à la famille des lamiacées qui rassemble de nombreuses plantes médicinales et aromatiques. En plus de ses nombreuses propriétés alimentaires ou thérapeutiques, on a longtemps attribué à cette plante le pouvoir de purifier l’air et de chasser les mauvais esprits. Autour de la Méditerranée, on le brûlait comme de l’encens. Selon les régions et son environnement naturel, il s’est localement différencié, et montre des caractéristiques de rusticité, de port et de floraison assez variées.

La forme type du romarin officinal est un sous-arbrisseau, haut et large de 1 m à 1.50 m selon les conditions de culture (il sera plus compact et ramassé s’il est exposé à des vents violents de façon régulière). Sa croissance est assez lente en sol pauvre et sec, beaucoup plus rapide en sol riche et plus frais, mais dans ces conditions sa vie y sera plus courte et son port moins touffu. Au nord de la Loire, il fleurit au printemps, en général en avril-mai. Au sud de notre pays, il est en fleurs dès février-mars, voire tout l’hiver. Sa floraison redémarre parfois en automne. Elle est en fait induite par le retour des pluies après une période de sécheresse intense. Il porte de toutes petites fleurs qui sont rassemblées en grappes assez semblables à des épis le long des rameaux juvéniles. Le feuillage persistant est composé de petites feuilles vertes, brillantes, étroites, à revers cotonneux et blanchâtre. Elles sont la particularité d’être enroulées sur elles-mêmes, ce qui leur confère un aspect linéaire. Cette caractéristique est une adaptation à la sécheresse. Le romarin officinal résistera en sol très bien drainé jusqu’à -12°C/-14°C en pointe.

Bien dense, moutonnant, chargé de fleurs et d’abeilles, parfumant l’air et la cuisine, le Romarin officinal et ses variantes sont intéressants pour planter rapidement le décor d’un jardin sec, d’une rocaille ou simplement d’une zone aride où la terre manque d’épaisseur. Ils apportent une solution bien adaptée en zone méditerranéenne, mais aussi dans certaines régions du littoral atlantique où un sol très sablonneux ne retient pas l’humidité.