Description
L’échinacée pourpre (Echinacea purpurea), appelée aussi rudbeckia pourpre, est une magnifique vivace dressée, originaire des Etats-Unis, proche cousine du Rudbeckia, et que l’on peut ranger dans la catégorie des marguerites d’automne. Sa rusticité est très bonne (-15°C) ce qui lui permet de s’installer dans tous les jardins.
Ses tiges vigoureuses, dressées, ramifiées, sont vertes, teintées de rouge, lisses et parfois couvertes de poils rêches. Les feuilles basales ovales, dentées, lancéolées, mesurent entre 5 et 15cm de long, et portent des poils rugueux tout comme les feuilles caulinaires : elles sont toutes deux caduques.
Le capitule solitaire qui s’épanouit de juillet à octobre au sommet de chaque hampe florale s’apparente à une belle marguerite simple pouvant atteindre 18cm de diamètre, aux ligules retombantes rose pourpré, autour d’un gros disque globuleux saillant brun doré, « épineux » comme un hérisson, d’où le nom puisque echinos signifie « épine » en grec. Les fleurs mellifères d’échinacée attirent les papillons. Par la suite, la fructification donne des akènes glabres à aigrette.
Ce sont essentiellement les racines qui sont utilisées en phytothérapie pour renforcer le système immunitaire et soigner la grippe et les infections ORL.
Si la plante disparait en hiver, sa souche épaisse aux rhizomes courts est bien résistante et rustique. Au printemps, elle reformera une belle touffe de tiges.
L’échinacée pourpre se cultive en plein soleil en évitant les rayons trop brûlants ou à l’ombre légère dans un sol profond, ordinaire, humifère et bien drainé.
Avant l’été, il convient de pailler le pied pour maintenir la fraicheur au pied. En été, il faudra l’arroser car l’échinacée pourpre craint le manque d’eau.
Les cœurs devenus noirs des dernières fleurs persistent une partie de l’hiver sauf si vous les rabattez.
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